Notre Fédération
- Un désir d’unification
- Un processus de réflexion
- Une nécessaire formation et information
- Unifier doit être entendu comme assurer la cohésion de l’intervention des APE
- La spécificité des problèmes se posant au niveau de l’École en Guadeloupe
- La volonté de promouvoir un être désaliéné ‘’l’ENFANT GUADELOUPEEN’’ ouvert à son environnement culturel, géographique et social
- L’urgence de pallier aux insuffisances du mode de fonctionnement de l’École, vecteur d’un trop grand nombre d’échecs
- La spécificité des problèmes se posant au niveau de l’École en Guadeloupe
- La volonté de promouvoir un être désaliéné ‘’l’ENFANT GUADELOUPEEN’’ ouvert à son environnement culturel, géographique et social
- L’urgence de pallier aux insuffisances du mode de fonctionnement de l’École, vecteur d’un trop grand nombre d’échecs.
L’assemblée générale constitutive du 2 février 1986 indique que la décision de création fut motivée par :
- La spécificité des problèmes se posant au niveau de l’École en Guadeloupe
- La volonté de promouvoir un être désaliéné ‘’l’ENFANT GUADELOUPEEN’’ ouvert à son environnement culturel, géographique et social
- L’urgence de pallier aux insuffisances du mode de fonctionnement de l’École, vecteur d’un trop grand nombre d’échecs.
L’assemblée constitutive spécifiait que « la réflexion dans ces différents domaines requiert une indépendance de pensée, une analyse propre à la Guadeloupe. Analyse dans le domaine de l’enseignement certes, mais regard aussi sur l’économie, car économie et enseignement sont deux secteurs étroitement liés. Cette réflexion doit susciter des propositions de transformation dans le sens d’un changement éducatif : changement de mentalité, de contenus d’enseignement, du principe des orientations… »
L’APE est un lieu de réflexion et de propositions sur tout ce qui concerne la vie de l’établissement où chacun apporte son point de vue. La FAPEG est attachée aux valeurs fondamentales de l’école publique, gratuite, et laïque fondée sur les principes de tolérance et de respect de chacun.
Les délégués FAPEG participent à la vie de l’école ou de l’établissement pour :
Des moyens garantissant un enseignement de qualité adapté aux besoins des élèves
Une meilleure prise en charge des élèves en difficulté
Le respect de la gratuité des activités et des sorties scolaires
Le respect des droits des élèves et de l’exercice de leur citoyenneté
L’amélioration de la qualité et de la sécurité des locaux
La prévention et l’éducation à la santé
Une réelle intégration des enfants malades ou en situation de handicap
La participation effective des parents à l’élaboration du projet d’établissement
Une meilleure articulation école-collège
L’apparition de la FAPEG ne peut être appréhendée sans revenir sur ce qui constitue l’évolution de ‘’l’instruction publique’’ en Guadeloupe
Un conseil d’administration d’association est un organe décisionnaire. En effet, il a pour vocation de se substituer à l’ensemble des membres de l’association.
La composition du Conseil d’administration d’association
Le conseil d’administration se compose d’administrateurs. Leur nombre n’est pas déterminé en principe mais il peut-être fixé par les statuts de l’association. En moyenne, il se compose de 3 à 18 membres.
Les membres du conseil d’administration de l’association sont souvent des membres de l’association ou des membres du bureau de l’association.
Peuvent également être administrateurs:
- Une personne morale, représentée par une personne physique;
- Un mineur de moins de 16 ans avec une autorisation parentale (le mineur de plus de 16 ans n’a pas besoin d’autorisation parentale);
- Toute autre personne désignée par les statuts.
C’est l’assemblée générale qui désigne les administrateurs par un vote. Ils sont élus pour un mandat à durée déterminé et renouvelable.
Ce sont les statuts qui prévoient les règles de durée de mandat et de renouvellement du conseil d’administration d’association. Le changement de conseil d’administration d’association est en général assuré par les statuts.
En effet, les statuts peuvent prévoir des durées de mandats courtes (1 à 3 ans) ou des renouvellements partiels du conseil d’administration à intervalles réguliers.
Cela assure un renouvellement régulier du conseil d’administration d’association.
Son domaine d’action est en principe l’administration et la gestion courante de l’association. Cependant, il peut être étendu à tout ce que les statuts n’attribuent pas à l’assemblée générale.
Les pouvoirs d’un conseil d’administration d’association sont généralement définis par les statuts. De manière générale il a compétence pour:
- Convoquer l’assemblée générale;
- Arrêter le budget et les comptes annuels ;
- Définir les orientations principales de l’association ;
- L’admission ou l’exclusion des membres;
- Autoriser le président à agir en justice ;
- Décider de la gestion du patrimoine de l’association.
Les modalités de fonctionnement du conseil d’administration sont également librement déterminées par les statuts.
Un conseil d’administration d’une association se réunit 3 à 4 fois par an. En général les statuts prévoient le nombre de réunions par an.
Les statuts prévoient souvent la possibilité pour un tiers ou la moitié des administrateurs de demander la réunion du conseil d’administration.
La réunion se fait par une convocation de conseil d’administration d’association. Celle-ci se fait généralement par écrit mais peut également se faire par mail. Elle mentionne le lieu, la date et l’heure de la réunion.
Les statuts peuvent également fixer un quorum en conseil d’administration d’association. Le but est que des décisions ne puissent être votées que lorsqu’un nombre minimum d’administrateurs sont présents.
Après convocation, le conseil d’administration se réunit. Les modalités de fonctionnement sont librement établies par les statuts, mais son déroulement est relativement le même que celui de l’assemblée générale d’association.
Une fiche de présence est signée par les administrateurs pour vérifier et attester que le quorum est atteint. Suite aux débats, un vote peut avoir lieu pour la prise de décisions. Tous les administrateurs bénéficient d’une voix.
Un procès-verbal ou PV de conseil d’administration d’association est rédigé à chaque réunion. Il constitue la preuve de la régularité des décisions prises.
La plupart des règles sur le fonctionnement et les compétences du conseil d’administration d’association sont prévues par les statuts.
La FAPEG est une organisation territoriale dotée d’un Conseil d’administration de 15 membres ainsi que d’un bureau de 10 membres (Président, 4 vice-présidents de zone, secrétaire général, deux secrétaire Général adjoint, trésorier général et un trésorier général adjoint).
Chaque zone est animée par un Vice-Président :
- Zone Grande-Terre (Anse-Bertrand, La Désirade,Le Moule, Morne-à-l’Eau, Petit-Canal, Saint Anne, Saint François)
- Zone Centre ( Les Abymes, Le Gosier, Pointe-à-Pitre, Marie-Galante
- Zone Basse-Terre Sud (Capesterre-Belle-Eau, Trois-Rivières, Vieux-Fort, Gourbeyre, Saint-Claude, Baillif, Vieux-Habitants, Bouillante, Pointe-Noire, Deshaies, Les Saintes)
- Zone Basse-Terre Nord (Goyave,Petit-Bourg, Baie-Mahault, Le Lamentin, Sainte-Rose)
Le découpage en zones permet d’avoir un interlocuteur représentant de la FAPEG sur le territoire.
Etre un parent d’élèves en guadeloupe implique de nos jours des responsabilité et des droits qui ne sont probalement pas connus dans les autres departements…..
Le rôle et la place des parents à l’école
Le rôle et la place des parents à l’École sont reconnus et leurs droits sont garantis par des dispositions réglementaires énoncées dans le Code de l’éducation.
Les droits des parents à l’information sont garantis
Le suivi de la scolarité par les parents implique que ceux-ci soient bien informés des résultats mais également du comportement scolaire de leurs enfants. Sont mis en place :
- des réunions chaque début d’année, pour les parents d’élèves nouvellement inscrits avec le directeur d’école et le chef d’établissement
- des rencontres parents-enseignants au moins deux fois par an. Dans les collèges et lycées, l’information sur l’orientation est organisée dans ce cadre
- une information régulière à destination des parents sur les résultats et le comportement scolaires de leurs enfants
- l’obligation de répondre aux demandes d’information et d’entrevues présentées par les parents
- un examen des conditions d’organisation du dialogue parents-école, notamment à l’occasion de la première réunion du conseil d’école et du conseil d’administration
Les relations entre les familles et l’école à travers l’histoire
La Guadeloupe coloniale
A la veille de l’émancipation, l’enseignement ne s’adresse qu’à une partie de la population. Le gouvernement provisoire
1 “considérant que la préparation de la jeunesse à la vie morale, civile et politique, est un des premiers devoirs que la société ait à remplir vis-à-vis d’elle-même, que plus il y a d’hommes éclairés dans une nation, plus la loi et la justice sont respectées, que la société doit l’éducation gratuite à tous ses membres, décrète : il sera fondé, dans chaque commune, une école élémentaire gratuite pour les filles et une école élémentaire gratuite pour les garçons. Ces écoles seront multipliées autant que l’exigeraient les besoins de la population. Nul ne peut se soustraire au devoir d’envoyer à l’école son enfant, fille ou garçon, au-dessus de 6 ans et au-dessous de 10 ans, à moins qu’il ne le fasse instruire sous le toit paternel.”
Le gouvernement provisoire décrète le 27 avril 1848, l’ouverture d’écoles gratuites et obligatoires -sous réserve de certains cas- dans les colonies. Ce décret ne sera que peu appliqué et cinq années plus tard, la gratuité en école primaire fut remise en question. La chute de l’effectif scolarisé fut manifeste et entraîna en 1857 une modification de la législation.
“La consultation des documents que laissèrent les religieux instituteurs des nouveaux libres permet d’envisager l’histoire de cette période si fondamentale aux Antilles, et si mal connue, à partir de sources différentes des documents officiels. […] Les mesures prises par les Commissaires Généraux de la République dès leur arrivée en Guadeloupe et en Martinique en juin 1848 dans le domaine de l’enseignement public s’inscrivaient dans un ensemble législatif destiné non seulement à maintenir, à court terme, les nouveaux libres au travail sur les plantations de canne à sucre, mais aussi à promouvoir les travaux agricoles auprès des futures générations d’écoliers. […] Mais l’abandon du projet d’instruction gratuite et obligatoire pour les enfants de six à dix ans formulé par le Gouvernement Provisoire en 1848 au profit du catéchisme dispensé par les frères sur les plantations et de l’ouverture d’écoles dites « agricoles » était partie intégrante du système de réorganisation sociale post-esclavagiste mis au point pendant les années qui suivirent 1848. Une législation adéquate mise en application entre 1848 et 1854 réduisit le nombre des élèves se rendant à l’école pendant la journée, le temps passé en classe et augmenta le nombre des enfants et travailleurs adultes catéchisés sur leurs lieux de travail.”3
Dans les années 1880, l’École est l’objet d’une lutte entre l’Église et l’État au niveau national, et la volonté d’assimilation pourrait laisser penser que l’éducation scolaire se pose dans les mêmes termes au niveau local. Pascal Barthélémy cite Alice Conklin4 : « Alors que l’assimilation des habitants de l’Empire n’a jamais constitué un objectif officiel, les administrateurs coloniaux sont d’accord pour considérer l’expansion de la langue et des institutions françaises comme un vecteur fondamental de diffusion des valeurs, théoriquement universelles, à la base de la civilisation française. La rhétorique impériale, amalgame changeant de principes républicains et de préjugés racistes, a à la fois légitimé l’usage de la force contre les colonisés et critiqué ce recours à la force, au nom de l’héritage révolutionnaire de la France ».
Décret sur l’ouverture d’écoles primaires, http://lesabolitions.culture.fr/medias/abolition/4decrets/documents/cite-decret-org-2.pdf
Antoine ABOU, L’Ecole dans la Guadeloupe Coloniale- Ed Caribéennes- p 57
Nelly Schmidt, Les frères de l’instruction chrétienne aux Antilles – Revue d’histoire moderne et contemporaine (1954)
Dans Les mots de la colonisation française, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 2007, p. 74
Un décret, en date du 26 septembre 1890, a appliqué aux colonies de la Martinique, de la Guadeloupe et de la Réunion, l’article 1er de la loi du 16 juin 1881, sur la gratuité ; la loi du 28 mars 1882, sur l’obligation et la loi du 30 octobre 1886 sur l’organisation de l’enseignement primaire. « On s’est borné, à cette époque, à indiquer, d’une façon générale, les conditions d’application de ces lois, en raison de l’organisation administrative spéciale des colonies intéressées. L’expérience a démontré que ces indications générales étaient insuffisantes et qu’une adaptation précise s’imposait. » d’où la publication de l’Arrêté -promulguant à la Guadeloupe et dans ses dépendances le décret du 23 août 1902, déterminant le texte des lois métropolitaines sur l’enseignement primaire appliquées aux colonies de la Martinique, de la Guadeloupe et de la Réunion.
La question scolaire est un enjeu de société qui nourrit le débat politique depuis de très nombreuses années. “L’École joue un rôle de premier plan dans le développement de la Guadeloupe, sa conscientisation d’identité et doit favoriser la valorisation de l’environnement caribéen et de son histoire”5
L’École a pour but de former l’homme en développant chez lui toutes les valeurs morales dont il est porteur et de permettre également à ce dernier de réaliser toutes ses potentialités dans différents domaines.
L’école à un rapport particulier avec les parents, car historiquement l’école n’avait pas d’attente vis-à-vis des parents.
Adhérer à la FAPEG, c’est rejoindre une APE pour faire appliquer la réglementation : respecter le droit des élèves, rythmes scolaires, amplitudes horaires, temps de travail adapté, conditions d’apprentissage de qualité, orientation choisie, etc.
Quand vous adhérez à la FAPEG, vous êtes bien entendu rattachés à l’établissement scolaire de votre enfant. Cependant votre adhésion sera enregistrée par la Fédération. C’est la Fédération qui coordonne l’ensemble des actions des parents au sein des établissements du département.
LE CONSEIL D'ADMINISTRATION
Michel GEDEON
Président
Jerry Tyndal
Vice-Président Nord Basse-Terre
Goyave, Petit-Bourg, Baie-Mahault, Le Lamentin, Sainte-Rose, Deshaies
Nicolette Ponceau
Vice-Présidente Sud Basse-Terre
Capesterre-Belle-Eau, Trois-Rivières, Vieux-Fort, Gourbeyre, Basse-Terre, Saint-Claude, Baillif, Vieux-Habitants, Bouillante, Pointe-Noire,, Les Saintes
Pascal Deschamps
Vice Président Grande-Terre
Anse-Bertrand, La Désirade, Le Moule, Morne-à-l'Eau, Petit-Canal, Port Louis, Saint Anne, Saint François
Frantz Digouin
Vice-Président Centre
Les Abymes, Le Gosier, Pointe-à-Pitre, Marie-Galante
Philippe Gendrey
Secrétaire Générale
Carole CARDONET
Secrétaire Adjointe
Membre de la commission Communication / Demande de subvention
Corinne GIRAULT-DUCROT
SECRETAIRE ADJOINTE
Membre de la commission communication
Christiane Cabald
Trésorière Générale
Pierre LINAIS
TRESORIER ADJOINT
Membre de la commission communication / Demande de subvention
Laura MOUTOUSSAMY
Membre
Membre de la commission numérique
Jean-François DONGAL
Membre
Vanessa MONDELIS ANNICETTE
MEMBRE
ANDRE POLLET
Membre
Membre de la commission numérique
Marie-Claude IBO
Membre
Katia LACASCADE
Membre
SLYVIANE THENARD
Membre
Jean-Paul ELICE
Membre
JOELLE BARTEBIN
MEMBRE D'HONNEUR
Membre des commissions communication et numérique : volet Facebook - site web
NATHALIE RABIN
Membre
Ingrid VOITUS
Membre
Jocelyn Zou
Membre
STEPHANE HOUNTON
Membre
Membre de la commission communication