Le Collège

Les instances

Le conseil d'administration

Le conseil d’administration (CA) est l’assemblée qui prend les décisions importantes de l’organisation de l’établissement. Le CA est composé notamment de membres de l’établissement et de représentants élus (des personnels de l’établissement, d’élèves et de parents d’élèves). Il se réunit au moins 3 fois par an pour adopter des décisions ou donner son avis sur des sujets particuliers.

 

Périodicité

Le CA se réunit en séance ordinaire à l’initiative du chef d’établissement au moins 3 fois par an.

Il peut être réuni en séance extraordinaire sur un ordre du jour déterminé à la demande de la direction académique, de la région, du département ou de la commune de rattachement. Le CA en séance extraordinaire peut aussi être réuni à la demande du chef d’établissement ou de la moitié au moins des membres du CA.

Convocations

Le chef d’établissement fixe les dates et heures des séances. Il envoie les convocations, accompagnées du projet d’ordre du jour et des documents préparatoires, au moins 8 jours à l’avance. Ce délai peut être réduit à 1 jour en cas d’urgence.

Quorum

Le CA siège valablement si le nombre des membres présents, en début de séance, est égal à la majorité des membres en exercice composant le conseil.

Si ce quorum n’est pas atteint, le CA est convoqué en vue d’une nouvelle réunion, qui doit se tenir dans un délai compris entre 5 et 8 jours. En cas d’urgence, ce délai peut être réduit à 3 jours.

Dans ce cas, il délibère valablement, quel que soit le nombre des membres présents.

 

Instances Collège & Lycée
 
Le Conseil de discipline

Rôle du conseil de discipline

Le conseil de discipline joue un rôle d’éducation et toutes les sanctions qu’il prend à l’encontre des élèves doivent d’abord s’inscrire dans une démarche éducative : les sanctions doivent faire sens pour l’élève et ses parents, et pour la victime le cas échéant.
En conformité avec ce principe, Il est compétent pour prononcer à l’encontre des élèves l’ensemble des sanctions prévues par la règlementation en vigueur et inscrites dans le règlement intérieur de l’EPLE, qui est le document support pour l’ensemble des questions relatives aux droits et aux devoirs des membres de la communauté scolaire, à la discipline et aux conséquences en cas de non-respect des règles.

Saisine de l’instance

Le chef d’établissement est tenu de saisir le conseil de discipline lorsque les faits à  sanctionner sont des violences physiques envers un membre du personnel de l’établissement.
Dans tous les autres cas, la décision de réunir cette instance appartient au seul chef d’établissement qui peut s’autosaisir (en droit administratif, il a « compétence liée ») ou bien répondre à la demande d’un membre de la communauté éducative.
Lorsque le chef d’établissement rejette une demande de saisine, il doit notifier par écrit sa décision de refus motivée au demandeur. Cette décision ne peut pas faire l’objet d’un recours en annulation devant le juge administratif.

L’engagement d’une procédure disciplinaire autre que le conseil de discipline est cependant requis et automatique lorsque l’élève :

  • est l’auteur de violence verbale à l’égard d’un membre du personnel de l’établissement ;
  • commet un acte grave à l’égard d’un membre du personnel ou d’un élève.

Lieu de la réunion

La réunion du conseil de discipline se fait le plus souvent dans les locaux de l’EPLE de l’élève.
Si la tenue du conseil de discipline dans l’EPLE risque d’entraîner des troubles graves, le chef d’établissement peut décider de l’externaliser :

  • dans un autre EPLE ;
  • dans les locaux de la direction des services départementaux de l’éducation nationale (DSDEN) si les conditions prévues à l’article R511-44 du code de l’éducation sont réunies.

Le chef d’établissement peut également demander la présence de l’équipe mobile de sécurité académique, voire des services de police ou de gendarmerie.

Composition et mandat du conseil de discipline

Le conseil de discipline est composé de 14 membres issus du conseil d’administration, mais la répartition varie :

au collège :

  • 9 membres de l’établissement : le chef d’établissement, le chef d’établissement adjoint, un conseiller principal d’éducation (CPE), l’adjoint-gestionnaire et 5 représentants élus des personnels ;
  • 3 représentants élus des parents d’élèves ;
  • 2 représentants élus des élèves.

L’article R511-21 du code de l’éducation précise les modalités d’élection de chaque collège de membres du conseil de discipline.

Échelle des sanctions

L’échelle des sanctions possibles est prévue à l’article R511-13 du code de l’éducation. Il s’agit le plus souvent :

  • de l’avertissement ;
  • du blâme ;
  • de la mesure de responsabilisation exécutée dans l’établissement ou non, en dehors des heures d’enseignement (dans la limite maximum de 20 heures). La mesure doit être acceptée par écrit par l’élève (et ses parents s’il est mineur) qui s’engage à la réaliser. La commission éducative assure le suivi des mesures de responsabilisation. Effectuée hors de l’établissement, cette mesure de responsabilisation nécessite également la rédaction d’une convention spécifique qui est signée par le responsable de la structure d’accueil, l’élève et ses parents s’il est mineur, et le chef d’établissement (cf. arrêté du 30 novembre 2011 ) ;
  • de l’exclusion temporaire de la classe, avec présence dans l’établissement, d’une durée maximum de 8 jours ;
  • de l’exclusion temporaire de l’établissement ou d’un service annexe (hébergement ou restauration scolaire) ne pouvant excéder 8 jours ;
  • de l’exclusion définitive de l’établissement ou d’un service annexe.

À noter que toutes les décisions d’exclusion temporaire peuvent proposer une mesure alternative consistant en une mesure de responsabilisation pour éviter la déscolarisation de l’élève.

Le chef d’établissement peut, s’il l’estime pertinent au regard de la dangerosité des faits, interdire l’accès à l’établissement à un élève en attendant le conseil de discipline (mesure conservatoire). Cela engage l’équipe éducative à organiser et suivre la continuité pédagogique durant la période de la mesure.

Toutes les sanctions prises en conseil de discipline peuvent faire l’objet d’un sursis.
Celui-ci est prévu et précisé par l’article R511-13-1 du code de l’éducation.

La tenue du conseil de discipline

Convocations avant la réunion

Le chef d’établissement convoque, par tout moyen, au moins 5 jours francs avant la tenue du conseil de discipline l’ensemble des membres, les témoins éventuels, le ou  les l’élèves auteurs de l’infraction.

Pour l’ensemble des membres, elle doit préciser :

  • la date et l’heure du conseil ;
  • le nom de l’élève et sa classe ;
  • les motifs de comparution : énumération précise de l’ensemble des faits à l’origine de la saisine du conseil de discipline. Seuls ces motifs pourront être évoqués lors du conseil et pourront figurer sur la notification de la sanction ;
  • la possibilité de consulter le dossier et les conditions matérielles de la consultation (lieu, dates, horaires) ;
  • les modalités prévues pour la consultation du rapport du chef d’établissement.

Seule la convocation de l’élève et des personnes exerçant l’autorité parentale s’il est mineur doit se faire par courrier recommandé. Elle mentionne, en plus des éléments ci-dessus, les informations relatives au droit de la défense :

  • la possibilité pour l’élève et ses représentants légaux de présenter eux-mêmes la défense oralement ou par écrit ;
  • la possibilité de se faire assister par la personne de leur choix pour assurer la défense (élève, tierce personne, avocat, etc.) ;
  • l’obligation d’informer le chef d’établissement le cas échéant si la défense est assurée par une tierce personne, qui recevra une convocation nominative.

Le chef d’établissement convoque aussi, selon les mêmes règles, les personnes susceptibles de contribuer à éclairer la situation. Cela inclut à minima :

  • les témoins et personnes susceptibles d’éclairer le conseil, et leurs représentants légaux s’ils sont mineurs ;
  • deux professeurs de la classe de l’élève en cause et désignés par le chef d’établissement ;
  • deux délégués de la classe ;
  • la personne qui a demandé le conseil de discipline.

Il convient d’appliquer très rigoureusement les textes. Tout vice de forme peut être pris en compte en cas d’appel de la décision et annuler la sanction du conseil de discipline. Aucun fait prescrit ne doit être visible dans le dossier scolaire consultable et dans le rapport du chef d’établissement.

Vérifications en début de la réunion

Le chef d’établissement vérifie que le quorum requis est atteint pour que le conseil de discipline siège valablement. Le nombre de membres présents doit être égal à la majorité des membres composant le conseil. Si ce quorum n’est pas atteint, le conseil de discipline est convoqué en vue d’une nouvelle réunion qui doit se tenir dans un délai minimum de 5 jours et maximum de 10 jours. Il délibère alors valablement, quel que soit le nombre des membres présents.
Ne peuvent pas siéger en qualité de membres et doivent se faire représenter par leur suppléant :

  • le parent d’un élève traduit devant le conseil de discipline ;
  • un membre du conseil de discipline personnellement concerné par l’affaire ;
  • un élève faisant l’objet d’une procédure disciplinaire en cours ;
  • un élève ayant fait l’objet d’une exclusion temporaire (il ne peut siéger jusqu’à la fin de l’année scolaire en cours) ;
  • une personne présentant un lien étroit avec l’élève convoqué ;
  • une victime ou un témoin ;
  • toute personne connue pour être sous l’influence de l’élève ;
  • toute personne ayant manifesté de l’animosité envers l’élève.

En cas d’absence de l’élève et/ou de ses représentants légaux, le conseil de discipline se tient normalement, dès lors que ceux-ci ont été convoqués dans les formes et délais fixés par les textes.

Principes à respecter

Confidentialité : les membres du conseil de discipline sont soumis à l’obligation de secret en ce qui concerne les délibérations ainsi que les faits et documents dont ils ont eu connaissance.
 
Légalité des sanctions : tout le panel des sanctions doit être défini dans le règlement intérieur et conforme à celui prévu par l’article R511-13 du code de l’éducation.

Contradictoire : chacun doit pouvoir exprimer son point de vue, s’expliquer et se défendre. Les représentants légaux de l’élève mineur sont informés de cette procédure et sont entendus s’ils le souhaitent. Ils doivent être les derniers à s’exprimer à la fin de l’audience. L’élève peut se faire assister de la personne de son choix.

Individualisation et proportionnalité de la sanction : toute sanction doit être individuelle. Elle est déterminée en fonction de la gravité du manquement à la règle à l’origine de la convocation du conseil de discipline, et elle ne doit pas être majorée du fait d’un manquement précédent.

Principe « non ibis in idem » : aucun élève ne peut faire l’objet de plusieurs sanctions pour les mêmes faits. Cette règle ne fait néanmoins pas obstacle à la prise en compte de faits antérieurs pour apprécier le degré de la sanction qui doit être infligée en cas de nouvelle faute, en particulier en cas de harcèlement.

Déroulement du conseil de discipline

La présidence est assurée par le chef d’établissement, ou en cas d’empêchement par le chef d’établissement adjoint.
Celui-ci désigne un secrétaire de séance.
L’élève, les représentants légaux, et le défenseur, le cas échéant, sont introduits dans la pièce où se déroule la séance du conseil de discipline.
Le président de la séance rappelle les principes juridiques, notamment celui de l’obligation de discrétion sur les débats et les règles de prise de parole puis il donne lecture du rapport préalablement rédigé par le chef d’établissement, motivant la proposition de sanction.

Le président du conseil de discipline introduit ensuite les débats et invite les différents acteurs à prendre la parole en les invitant à tour de rôle et en respectant certains principes :

  • audition individuelle des personnes concernées : personne ayant demandé le conseil de discipline, témoins, délégués élèves, professeurs de la classe ;
  • débat contradictoire avec l’élève, sa famille et son défenseur : parole finale donnée à la défense avant les délibérations ;

À la fin de ces différents témoignages, l’élève, sa famille, le défenseur, le cas échéant, sont priés de sortir de la salle afin que les délibérations se tiennent à huit clos.

Délibérations et votes

Le président du conseil de discipline propose une sanction et la soumet au vote du conseil de discipline qui délibère à bulletin secret. En cas d’égalité des votes la voix du président est prépondérante.
En l’absence de majorité des suffrages exprimés, une sanction inférieure est proposée et ce, jusqu’à l’obtention de la majorité.
Lorsqu’une majorité s’est dégagée sur une sanction, l’élève, sa famille et son défenseur sont de nouveau introduits devant les membres du conseil de discipline pour entendre la décision prise.

Attention aux périodes de formation en milieu professionnel (PFMP) : il convient d’éviter que l’élève soit empêché d’effectuer son stage. La sanction du conseil de discipline peut être aménagée à cette fin.
Si ce n’est pas possible, la convention de stage doit être dénoncée par le chef d’établissement.

Après le conseil : procès-verbal, registre des sanctions et procédure d’appel

Notification de la décision

Le chef d’établissement confirme par pli recommandé le jour même ou par remise en main propre contre signature la décision assortie de l’énoncé des voies de recours possibles.
Seule cette notification expresse rend la décision exécutoire.
Le courrier de notification doit être daté du jour de la tenue du conseil de discipline.

Les voies et délais de recours sont expressément rappelés.
Toute décision prononcée par le conseil de discipline peut être contestée dans un délai de 8 jours auprès du recteur d’académie.
Le recteur dispose d’un délai d’un mois, à partir de la date de réception du recours, pour réunir la commission académique et transmettre sa décision au requérant. Cet appel est un recours administratif, il est un préalable obligatoire avant tout recours contentieux devant le tribunal administratif.
Les sanctions disparaissent dans les trois cas suivants :

  • effacement de la sanction (sauf exclusion définitive) du dossier administratif de l’élève ;
  • amnistie des sanctions, qui bénéficient comme toute infraction des lois d’amnistie ;
  • annulation par la juridiction administrative.

Rédaction d’un procès-verbal de séance et registre des sanctions

Un procès-verbal, dont la forme est imposée par les services académiques, est rédigé (cf. textes officiels et boîte à outils). Une copie est envoyée aux services académiques (rectorat et/ou DSDEN) dans les 5 jours. L’original est conservé dans l’établissement pendant 10 ans.
Aucun des propos tenus lors de la délibération ne doit figurer au procès-verbal. Seul figure le résultat du vote (ou des votes).

La décision prise est portée au registre des sanctions, mémoire et garant de la cohérence des décisions prises dans l’établissement. La mention reprend l’énoncé des faits, les circonstances et les mesures prises à l’encontre d’un élève, sans mention de son identité.

Effacement des sanctions

En cas de changement d’établissement, l’élève ou sa famille peuvent demander l’effacement de la mention au registre des sanctions.
L’avertissement est effacé du dossier administratif de l’élève à l’issue de l’année scolaire.
Le blâme et la mesure de responsabilisation sont effacés du dossier administratif de l’élève à l’issue de l’année scolaire suivant celle du prononcé de la sanction.
Les autres sanctions, hormis l’exclusion définitive, sont effacées du dossier administratif de l’élève à l’issue de la deuxième année scolaire suivant celle du prononcé de la sanction.
Toutes les sanctions sont effacées du dossier administratif de l’élève au terme de sa scolarité dans le second degré.

Le conseil de classe

Le conseil de classe

Le conseil de classe est chargé du suivi des élèves et des questions pédagogiques intéressant la vie de la classe. Composé de membres du personnel de l’établissement, de délégués d’élèves et de parents d’élèves, il se réunit au moins 3 fois par an ( 2 fois au moins pour la filière professionnelle).
 

Désignation des parents délégués au conseil de classe (article R421-50 du code de l’éducation) : le chef d’établissement réunit au cours du 1er trimestre les responsables des listes de candidats qui ont obtenu des voix lors de l’élection des représentants de parents d’élèves au CA, pour désigner les 2 délégués titulaires et les 2 délégués suppléants des parents d’élèves de chaque classe, à partir des listes qu’ils présentent à cette fin. Le chef d’établissement répartit les sièges compte tenu des suffrages obtenus lors de cette élection.

Le conseil de classe est composé des membres suivants :

  • Chef d’établissement qui le préside
  • Professeurs de la classe
  • 2 délégués des élèves
  • 2 délégués de parents d’élèves
  • Conseiller principal d’éducation (CPE)
  • Conseiller d’orientation-psychologue
  • Médecin scolaire, assistant social ou infirmier, quand c’est utile pour le cas personnel d’un élève

Le conseil de classe a pour vocation :

  • de traiter les questions pédagogiques intéressant la vie de classe ;
  • d’examiner les résultats scolaires individuels des élèves en proposant un bilan et des conseils ;
  • d’émettre un avis sur les propositions d’orientation ;
  • d’émettre un avis éclairant le jury d’examen.

Déroulement : Sous la présidence du chef d’établissement :

  • le professeur principal fait la synthèse des résultats de la classe. Chaque professeur intervient dans sa discipline pour un complément d’information ;
  • intervention des délégués-élèves et des délégués-parents sur tous les aspects de la vie de la classe.
Le conseil de la vie collégienne
  1. Rôle

Le CVC est une instance d’échanges et de dialogue entre les élèves et les autres membres de la communauté éducative : Ensemble des élèves et des personnes qui participent à l’action éducative dans les établissements scolaires : personnel de l’établissement (d’enseignement, de direction, technique, etc.), parents d’élèves, représentants des élèves et des parents d’élèves, et autres acteurs institutionnels.

Quand il se réunit, le CVC peut faire des propositions sur les sujets suivants :

  1. Composition

Le CVC comprend les membres suivants :

  • Chef d’établissement
  • Des représentants des élèves
  • 1 représentant des personnels enseignants
  • Au moins 1 représentant des personnels de l’établissement
  • Au moins 1 représentant des parents d’élèves

Le chef d’établissement préside le CVC.

Le conseil d’administration du collège fixe le nombre et la fonction occupée dans l’établissement par membres du CVC.

 

  1. Elections ou désignations

Le conseil d’administration du collège fixe les conditions d’élection ou de désignation des membres du CVC.

Les représentants des élèves peuvent être élus, désignés ou tirés au sort parmi les élèves volontaires.

En cas d’élection, le groupe d’élèves autorisé à voter et à se porter candidat peut être limité (par exemple, les délégués de classe).

Les représentants du personnel peuvent également être élus ou désignés sur la base du volontariat.

Les membres du CVC sont élus ou désignés au plus tard à la fin de l’année civile de la rentrée scolaire.

 

  1. Elections ou désignations

Le conseil d’administration du collège fixe les règles de fonctionnement du CVC.

Le CVC adopte son règlement intérieur.

Les séances du CVC se tiennent suffisamment régulièrement pour entretenir une dynamique de travail et permettre la réalisation des projets portés par les représentants des élèves.

Le chef d’établissement informe les membres du CVC des suites données à ses propositions.

Les propositions du CVC peuvent être présentées au conseil d’administration du collège.

 

Le fond social

Le fond social

 Le fonds social peut vous être attribué si vous avez des difficultés à payer les frais de scolarité et de vie scolaire de votre enfant. Il peut s’agir de tout ou partie des frais d’internat, de demi-pension, de transport, de sorties scolaires, d’achat de matériels de sport ou de fournitures et manuels scolaires. Pour bénéficier de cette aide exceptionnelle, vous devez en faire la demande au chef d’établissement.

Le fonds social vous permet de faire face à des dépenses de scolarité ou de vie scolaire.

Il peut s’agir notamment des dépenses suivantes :

  • Transport et sorties scolaires
  • Soins de l’enfant (soins bucco-dentaires, achat de lunettes, d’appareils auditifs, etc.)
  • Vêtements de travail
  • Équipements professionnel ou sportif
  • Manuels ou fournitures scolaires

Conditions pour en bénéficier

Pour bénéficier du fonds social, votre enfant doit être scolarisé dans l’une des classes ou structures suivantes :

En principe, si votre enfant est inscrit dans une classe préparatoire de lycée, vous ne pouvez pas bénéficier du fonds social. Toutefois, le chef d’établissement peut exceptionnellement décider de vous accorder l’aide.

 

Attribution de l’aide

Si votre enfant est mineur, l’aide vous est versée directement. S’il est majeur, elle peut lui être versée personnellement.

Lorsque l’attribution du fonds social vous a été refusé, vous pouvez prendre rendez-vous avec l’assistance sociale scolaire du lycée ou collège. Elle vous orientera vers les aides dont vous pouvez avoir droit.

Représentant de parents d'élèves

Les élections de Parents d'élèves

Représentants de parents d’élèves aux conseils des écoles et aux conseils d’administration des établissements publics locaux d’enseignement

 

Membres de la communauté éducative, les parents d’élèves participent, par leurs représentants élus, aux conseils d’école et aux conseils d’administration des établissements scolaires.

Le conseil d’école et le conseil d’administration sont des instances dans lesquelles les représentants des parents d’élèves peuvent s’impliquer dans le fonctionnement de l’école ou de l’établissement scolaire, en lien avec les autres membres de la communauté éducative.

Les élections des représentants des parents d’élèves aux conseils des écoles et aux conseils d’administration des EPLE constituent un moment essentiel de la vie des écoles et des établissements scolaires.

Le renouvellement des membres de ces instances implique ainsi une forte mobilisation des différents acteurs pour l’organisation de ce processus tant au niveau des écoles et des établissements scolaires que des directions des services départementaux de l’éducation nationale et des rectorats, de manière à faciliter et encourager une forte participation des parents d’élèves aux élections.

À cette fin, comme le prévoit l’article D. 111-8 du Code de l’éducation, les directeurs d’école et les chefs d’établissement doivent communiquer aux associations de parents d’élèves qui en font la demande la liste des parents d’élèves de l’école ou de l’établissement scolaire mentionnant leurs noms et adresses postale et électronique, à la condition que ceux-ci aient donné leur accord exprès à cette communication.

Enfin, les élections des représentants des parents d’élèves en lycée et lycée professionnel s’inscrivent dans le cadre de la Semaine de la démocratie scolaire au cours de laquelle sont également organisées les élections aux conseils des délégués pour la vie lycéenne (CVL).

La présente note de service fixe les dates du scrutin et rappelle les modalités de vote. Elle indique également que des outils d’accompagnement sont mis à la disposition des différents acteurs intervenant dans l’organisation des élections des représentants des parents d’élèves.

 

Rappel des modalités de vote

Dans le premier degré, le vote a lieu à l’urne et par correspondance ou exclusivement par correspondance sur décision du directeur d’école, après consultation du conseil d’école.

Dans le second degré, le vote a lieu à l’urne et par correspondance ou exclusivement par correspondance sur décision du chef d’établissement, après consultation du conseil d’administration.

Les votes sont personnels et secrets.

Volet juriqidique

Interdiction de l’utilisation du téléphone portable

Interdiction de l’utilisation du téléphone portable

L’utilisation des téléphones mobiles est interdite dans l’enceinte des écoles et des collèges. Cette mesure vise à sensibiliser les élèves  à l’utilisation raisonnée des outils numériques et à leur faire pleinement bénéficier de la richesse de la vie collective.

 

Le cadre juridique

L’utilisation du téléphone portable peut nuire gravement à la qualité d’écoute et de concentration nécessaire aux activités d’enseignement. Son usage est à l’origine d’une part importante des incivilités et des perturbations au sein des établissements. Les téléphones mobiles peuvent susciter la convoitise, le racket, le vol entre camarades.

En outre, leur utilisation dans l’enceinte des établissements diminue la qualité de la vie collective pourtant indispensable à l’épanouissement des élèves. Enfin, les téléphones portables sont parfois des vecteurs de cyberharcèlement et facilitent l’accès aux images violentes, notamment pornographiques, pour les jeunes, au moyen d’Internet.

Pour toutes ces raisons, l’utilisation du téléphone portable et de tout autre équipement terminal de communications électroniques est interdite dans l’enceinte des écoles et des collèges.

 

Le périmètre de l’interdiction

L’interdiction porte sur l’utilisation des téléphones mobiles et de tout autre équipement terminal de communications électroniques (tablette ou montre connectée, par exemple) dans l’enceinte des écoles et des collèges.

La loi permet également au conseil d’administration des lycées d’introduire, dans le règlement intérieur, l’interdiction de l’utilisation par les lycéens de ces appareils. Cette interdiction est valable pendant le temps scolaire et périscolaire. Elle est aussi effective durant toutes les activités scolaires organisées en dehors de l’école ou de l’établissement scolaire.

 

Les exceptions prévues par la loi

Les élèves en situation de handicap ou atteints d’un trouble de santé invalidant conservent l’autorisation d’utiliser des dispositifs médicaux associés à un équipement de communication (appareil permettant aux enfants diabétiques de gérer leur taux de glycémie, par exemple).

Concernant les interdictions conditionnelles, la loi permet de prévoir des circonstances, notamment les usages pédagogiques, et des lieux dans lesquels le règlement intérieur autorise expressément l’utilisation d’un téléphone portable par les élèves. Il s’agit bien de conditions cumulatives, le règlement intérieur devant préciser tout à la fois des circonstances et des lieux.

 

La mise en œuvre de l’interdiction dans les écoles et les établissements

 

Une liberté laissée aux écoles et aux établissements

Dans l’enceinte de l’établissement, les téléphones portables des élèves doivent être éteints et rangés.

Il appartient à chaque établissement de déterminer des modalités pratiques pour assurer le respect de la loi.

 

La mise en place d’un système de casiers permettant à l’élève de déposer son téléphone durant la journée et de le récupérer avant de quitter l’école et ou le collège, est une piste intéressante.

 

La modification du règlement intérieur

Dans les écoles, le directeur ajuste le règlement intérieur et le soumet au vote du conseil d’école.

 

Dans les collèges, le règlement intérieur relève de la seule compétence du conseil d’administration après instruction préalable de la commission permanente.

 

Désormais, il intègre :

  • l’interdiction des téléphones mobiles dans l’enceinte de l’école ou de l’établissement, prévue par la loi du 3 août 2018 ;
  • la charte relative aux usages des technologies de l’information et de la communication ;
  • les situations d’urgence qui peuvent amener un élève à demander à un adulte d’utiliser son portable dans un lieu défini par le règlement. Pour ce qui est des internats, des lieux et des plages horaires d’utilisation seront explicitement mentionnés.

La Charte des règles de civilité du collégien, qui reprend les principaux éléments du règlement intérieur sous une forme simplifiée, doit également intégrer ces nouvelles règles.

 

Les réponses en cas de manquement à la règle

 Une réponse adaptée, individuelle et graduée, doit être apportée à toute utilisation du téléphone mobile au sein de l’école ou de l’établissement. Les modalités sont définies dans le règlement intérieur.

 

Elle peut prendre la forme d’une punition scolaire (devoir supplémentaire, heure de retenue, etc.), d’une confiscation de l’appareil désormais autorisée par la loi ou, pour les cas les plus graves, d’une sanction disciplinaire prévue par l’article R. 511-13 du Code de l’éducation